Pourquoi est-il si difficile de tenir longtemps ses « bonnes résolutions » de changement dans n’importe quel domaine de notre vie ?
Une piste intéressante est suggérée par les biologistes. Les grands changements génèrent des situations qui peuvent être traumatisantes. La peur, l’anxiété peuvent alors paralyser notre créativité et nous fermer la porte du succès. En effet notre cerveau « reptilien » a été complété par le cerveau limbique lequel gouverne nos réactions de « fuite ou de combat » face au danger. La perspective d’un changement brutal peut être analysée comme tel. Aussi la méthode des « petits pas » est rusée car elle évite le stress pouvant mettre en route ce système de défense qui annihile toutes les autres fonctions, en particulier celles dépendant du cortex, notre « troisième » cerveau qui a précisément un rôle essentiel dans la gestion d’un projet. L’expérience montre que la stratégie des petits pas permet d’éviter le stress et donc le blocage qui paralyse enthousiasme et créativité et conduire ainsi le cortex à gérer progressivement les divers paramètres pour réussir le changement projeté et la mise en place d’une nouvelle activité ou démarche.
Des petits pas rendent possible des bonds de géant pour reprendre une expression de Robert Maurer auteur de « Un petit pas peut changer votre vie ».
Cet éclairage est intéressant pour les personnes ayant suivi une formation et pouvant ressentir un peu le vertige face à un ensemble d’informations et de paramètres liés à un projet. Alors il suffit de recenser les prochains « petits pas » et d’avancer à ce rythme pour être efficace et se faire plaisir avec le minimum de stress.