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Chercher les enseignements du Vivant en observant les stratégies multiples des êtres vivants semble conduire à une impasse. Aussi pourrait-il être instructif de porter notre attention sur les caractéristiques du vivant lui-même.
Voici quelques réflexions sur ce thème.
Une incroyable diversité
Le vivant, tel un peintre, dessine sur un tableau en y laissant danser son pinceau et, selon l’humeur, un grand coup de chiffon, efface tout et recommence : c’est ainsi qu’il y a eu déjà 5 extinctions suivies de nouvelles formes de vie ! La sixième est en cours, semble-t-il, de notre fait. La vie continue de multiplier et d’adapter ses stratégies et on le pressent, au cours des quelques 4 milliards d’années avant l’extinction du soleil, une bonne partie se fera à nouveau sans l’homme
La vie repose sur un mécanisme de relations
Relations des êtres vivants à l’intérieur des écosystèmes et entre eux : tout est relié. Relation entre les êtres vivants et leur environnement : eau, air, chaleur, nourriture. Recevoir, puis donner, l’homme disposant probablement d’une capacité à donner davantage qu’il n’a reçu. Voir aussi l’article consacré à ce thème.
Adaptation permanente aux changements
La règle de base, entre vie et mort, c’est le changement, la transformation.
Les mouvements de contraction et d’expansion
C’est évoquer la stratégie commune d’un grain de blé et du big bang
Sauvage
Cette vie en nous, c’est ce qui se cachait en fait derrière notre approche du sauvage à intégrer. C’est cette relation au vivant qui donne tout son sens à l’homme et à la femme sauvages. C’est ce qui donne tout son sens aux autres approches esquissées par ailleurs : jardin, cuisine, décoration, etc.
Yin yang
Cette vie en nous résulte de l’alliance de deux énergies à l’œuvre. Le yin et le yang. Cette vie ne peut nous habiter que dans la plénitude de ses composantes : c’est le sens profond de la place à donner aux valeurs féminines dont nous avons parlé par ailleurs et qui restent majoritairement muselées. Aucun progrès ne semble avoir été fait depuis l’époque où l’on brûlait les sorcières ! Aussi pour répondre à l’impérieuse nécessité de l’équilibre de ces deux forces, il devient naturel et spontané de réhabiliter les valeurs féminines.
Cet inventaire demanderait à être complété.