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Généralités : vie ou vivant ?
Ce que le biologiste appelle vie est un ensemble de caractéristiques communes à tous les êtres vivants c’est-à-dire les végétaux et les animaux.
Mais la vie est invisible, insaisissable, indéfinissable. Le « vivant » lui est visible et en partie analysable. L’objet de ce cours n’est donc pas la vie mais bien le vivant.
Préambule
Wikiversité
Différents critères sont donc avancés pour distinguer les êtres vivants de cette matière inerte. Aucun de ceux-ci n’est suffisant pour, à lui seul, désigner un être vivant, il faut donc les considérer dans l’ensemble.
On considère que le vivant est défini par trois points principaux : nutrition, reproduction, informations autonomes.
De plus, six caractéristiques permettant de tracer une ligne entre le vivant et le non-vivant sont généralement reconnues : complexité, organisation cellulaire, métabolisme, homéostasie, reproduction, hérédité.
L’appartenance des virus au monde vivant fait débat. En effet, leur structure et leur fonctionnement les rapprochent du vivant. Par définition, cependant, un virus ne possède pas d’organisation cellulaire et est incapable de reproduction autonome.
Les caractéristiques
La complexité
La vie peut être perçue comme une propriété émergeant de l’organisation d’une variété de molécules et de macro-molécules dans une cellule. C’est la complexité chimique des biomolécules qui frappe l’observateur en premier lieu.
L’organisation
L’unité de base de la vie est la cellule. Ce n’est que grâce à l’organisation des biomolécules dans la matrice d’une membrane cellulaire que les fonctions vitales de base peuvent être accomplies : transcription de l’ADN, synthèse des protéines, excrétion de produits dérivés toxiques, etc.
L’organisation fonctionnelle du vivant peut être constatée à plusieurs échelles, que ce soit au niveau des organismes dans leur ensemble, de leurs organes, de leurs tissus, de leurs cellules ou même au sein des molécules constitutives. À chacun de ces niveaux d’organisation correspond une fonction (activité(s) voire rôle) bien précise ; des propriétés émergent a chaque niveau supplémentaire d’organisation.
Le métabolisme
Les êtres vivants possèdent un métabolisme, c’est-à-dire qu’ils sont capables de réaliser un ensemble de réactions chimiques en leur sein (donc des réactions biochimiques), de manière à se développer : s’entretenir et croître.
Ces réactions biochimiques peuvent être séparées en deux groupes :
– celles qui permettent la création de matières spécifiques ou interspécifiques,
– celles qui permettent la satisfaction des besoins énergétiques (qui ont un caractère universel)
Pour réaliser leur métabolisme, les êtres vivants font des échanges constants de matière et d’énergie avec leur milieu.
L’homéostasie
L’homéostasie est la tendance d’un système vivant à combattre l’entropie, c’est-à-dire que le système vivant cherche généralement à conserver son intégrité en opposant des réponses aux stimuli environnementaux.
Ceci correspond au besoin des organismes vivants de conserver leurs conditions à l’intérieur de certaines limites hors desquelles ils ne peuvent se maintenir en vie.
La reproduction
Les êtres vivants sont capables de reproduction, c’est-à-dire de donner naissance à d’autres organismes vivants semblables ou identiques à eux parce qu’ils ont la capacité de leur transmettre (totalement ou partiellement) leurs caractères.
L’hérédité
Il est généralement clair qu’un chat n’est pas un chien, et que chacune de ces espèces engendrera une descendance de la même espèce.
En remontant des organismes les plus complexes au niveau de l’organisation jusqu’aux plus simples, il semble que toute vie terrestre a divergé à partir d’un même ancêtre commun unicellulaire.
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