En collerette sur des cubes de tofu ou en limonade
Comme un p’tit Coqu’licot, mon âme !
Gentil Coqu’licot, mesdames – Gentil Coqu’licot nouveau !
Que d’images, d’histoires, de symboles surgissent à l’énoncé de ce seul mot ! Bernard Bertrand en parle longuement dans son livre « Le coquelicot, poète des champs »
Les Romains nommaient le coquelicot « Rose de Cérès » parce qu’il venait embellir les champs de blé, la déesse des moissons, Cérès, était toujours représentée une corbeille d’épis jaune d’or, auxquels se mêlaient quelques fragiles fleurs rouges.
Cérès, chaque printemps, se pare d’une chevelure d’or (comme les épis du blé mûr), de lèvres rougies par le coquelicot, alors que ses yeux jouissent du plus beau des bleus, celui du bleuet…
Et Christel Labarthe écrit :
J’aime quand les étés
Donnent aux champs de blé
Mille rouges baisers…