Et si vous deveniez faiseur de miracles !
Je vous livre un secret ! Le surgissement des miracles ne dépend que de nous !
« Le miracle, c’est simplement tout ce qui arrive, dans la mesure où l’évènement rencontre un homme disposé à l’accueillir comme miracle. Même le phénomène le plus banal est capable, à la lumière d’une heure de grâce, de dévoiler le miracle qui est en lui. » Martin Buber cité par Ouaknin
L’émerveillement d’être émerveillé !
Et pour enrichir notre réflexion en passant encore à un autre niveau, je vous propose cette question : « Mais qui est celui qui s’émerveille ainsi » ? Ou, si vous préférez, constater « l’émerveillement d’être émerveillé » !
L’étonnement d’être, tout simplement.
L’étonnement aussi devant l’existence du monde. Comment peut-il se faire qu’il y ait un monde plutôt que rien ?
Nous voilà au cœur de l’expérience de la non-dualité et face au vertige de l’infini.
La fête des retrouvailles
Et j’imagine la Vie observant nos tâtonnements avec indulgence et amour comme les parents regardent les premiers pas maladroits de leur enfant.
C’est ce qu’évoque Daniel Pons quand il écrit : « Tu es un boiteux qui sautille vers la lumière ; mais boiter de cette façon-là, c’est danser une danse première ».
La vie nous regarderait-elle avec tendresse, avec amour ? Une fois encore ce sont les poètes qui ont pu approcher au plus près la réponse qui échappe au rationnel. Ecoutez et appréciez si cela vous parle !
N’oubliez pas que la terre se réjouit de toucher vos pieds nus et que les vents aspirent à jouer dans vos cheveux. Khalil Gibran
Fais du bien à ton corps afin que ton âme ait envie d’y rester. Fais du bien à la terre afin qu’elle ait envie de te garder. (Proverbe indien).
En parlant de l’amour, Christian Bobin évoque la délicatesse de la vie à l’état pur, aussi fine que l’air qui soutient les ailes des libellules et se réjouit de leur danse.
Et si la terre, l’océan, les arbres, les montagnes
nous aimaient plus que nous ne les aimons ?
Avez-vous pensé à cela ?
Et si ce que nous appelons, avec un aveuglement misérable,
notre « environnement », toute cette vie qui est là, partout,
n’espérait de nous qu’un signe, fut-il de vermisseau,
pour que commence enfin non pas l’apocalypse redoutée,
mais une inimaginable fête des retrouvailles ?
(Henri Gougaud, Le rire de la grenouille)
Voilà ce que je vous souhaite :
organisez le plus souvent possible cette inimaginable fête des retrouvailles avec le Vivant !
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